3 septembre 2009
Editions
A Perfect Injustice révèle de nouvelles preuves à l’appui des accusations concernant les massacres et les pillages longtemps passés sous silence, advenus en Arménie.
A Perfect Injustice, de Hrayr S. Karagueuzian et Yair Auron, est une contribution essentielle pour comprendre pourquoi la question de la spoliation des biens des Arméniens est demeurée sans solution durant tant d’années – un sujet traité pour la première fois dans cet ouvrage.
A propos de l'auteur :
Yair Auron
Professeur en histoire du judaïsme contemporain au Kibbutzim College of Education de Tel Aviv, et Professeur à l'Université ouverte d'Israël, Tel Aviv, doctorat en Judaïsme Contemporain à l'Université de Paris III-Sorbonne. Axes de recherches sur l'attitude des étudiants des écoles normales juives sur le racisme et l'anti-sémitisme, sur les attitudes juives et israëliennes à l'égard du génocide arménien. A publié notamment (en hébreu) : The Banality of Indifference : The Attitudes of the Jewish Community in Palestine and the Zionist Movement on the Genocide of the Armenians (Dvir, 1995 ; parution prévue anglais en 1999 chez Trasaction). Les Juifs d'extrême-gauche en mai 1968, Albin Michel, Paris 1998. "The Banality of Denial: Attitude of the Israeli State and its Leading Institutions Towards the Armenian Genocide"
22 août 2009
Editions Center for Armenian Remembrance
A propos de l'auteur :
Saït Cetinoglu est un historien turc spécialiste des Jeunes Turcs, du CUP et du kémalisme. Il a publié de nombreux articles originaux basés sur ses recherches dans les Archives Nationales turques. Son livre, Génocide Économique et Culturel 1942-1944, sera bientôt publié à Istanbul.
12 juin 2009
Editions Dar Alsaqi - Beyrouth
Le roman d’une écrivaine syrienne évoquant le génocide arménien à travers les souvenirs et les questions de plusieurs générations de réfugiés.
A propos de l'auteur :
Marie Richou, romancière syrienne, est membre de l’Union des écrivains arabes. Elle a reçu le prix du roman des amis de Damas et le prix du meilleur scénario au festival du film pour enfants du Caire en 1996. Elle vit à Ladiqiyeh ou elle est née.
1 juin 2009
Editions L'Harmattan
L’auteur a traduit de l’arménien les mémoires de son père, Aram Guréghian, rédigés, fait inhabituel, à l’âge de seize ans. Il n’avait que onze ans lorsqu’il perdit sa famille et se retrouva seul dans le désert de la mort. Plus tard, devenu un vieil homme, Aram sera témoin devant le Tribunal des peuples.
Dès sa première parution, il y a dix ans, ce livre a connu un succès médiatique important. Un an plus tôt, l’Assemblée nationale avait voté, à l’unanimité, la reconnaissance du Génocide de 1915. Le sujet est toujours d’actualité et une loi condamnant la négation du Génocide arménien est en attente d’approbation au Sénat. Traduit en turc, le livre a rencontré un réel succès en Turquie où, après un siècle de silence, on parle de plus en plus des « événements » de 1915. Récemment, des intellectuels turcs ont lancé un appel demandant pardon aux Arméniens et ont recueilli quelques dizaines de milliers de signatures.
Cette nouvelle édition coïncide avec le centenaire des massacres de 1909, en Cilicie. C’était là, pour les Jeunes Turcs, le ballon d’essai d’un projet diabolique - l’anéantissement d’une nation dans le but de s’approprier définitivement ses terres. Sans précédent dans l’histoire, ce Grand Crime (Metz Yéghern) sera commis durant la Première Guerre mondiale. Il restera impuni.
A propos de l'auteur :
Jean V. Guréghian est né à Paris en 1934, il est l’auteur de plusieurs livres et articles. Architecte diplômé de l’Institut Polytechnique d’Erevan, musicien de jazz et peintre, il est aussi connu pour avoir été le président fondateur du Comité du 24 Avril.
1 avril 2009
Editions Presses Universitaires de France
Quand un adolescent raconte le génocide arménien : de l'émotion du manuscrit original à son interprétation psychanalytique.
Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un héritage traumatique et de son mode d’élaboration au cours du travail analytique. Il a la particularité de comporter, en fac simile, le manuscrit original du témoignage autour duquel il s’origine et s’organise : le Journal de déportation de Vahram Altounian, traduit par Krikor Beledian, reçu et commenté par sa fille Janine Altounian, essayiste et traductrice. Il montre comment, à partir d’un écrit indéchiffrable pour tout lecteur néophyte, une expérience traumatique débutant à Boursa, petite ville d’Asie mineure, un « mercredi 10 août 1915 », passe par l’épreuve de sa traduction, celle de sa réception et de son élaboration subjective par un héritier pour se transmettre et aboutir, quasi un siècle plus tard, à la présente publication à laquelle contribuent :
o Krikor BELEDIAN, écrivain de langue arménienne, maître de conférences à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales).
o Jean-François CHIANTARETTO, psychanalyste, professeur de psychopathologie (Université de Paris 13, UTRPP).
o Manuela FRAIRE, psychanalyste, membre titulaire de la SPI (Société Italienne de Psychanalyse) et de l’IPA.
o Yolanda GAMPEL, psychanalyste, membre titulaire de la SIP (Société Israélienne de Psychanalyse), représentant pour l’Europe au Conseil de l’IPA, professeur à l’Université de Tel-Aviv.
o René KAËS, psychanalyste, professeur émérite de l’Université Louis-Lumière Lyon 2.
o Régine WAINTRATER, psychanalyste, thérapeute familiale, maître de conférences Université Paris 7 - Diderot.
A propos de l'auteur :