Une semaine avant que rien ne fut survenu à Baïbourt, les Arméniens des villages des alentours avaient été évacués. L'exode forcée de Baïbourt eut lieu le 1er juin. Tous les villages, aussi bien que les trois quartsde la ville, avaient déjà été évacués. Le troisième convoi comprenait de 4 à 5.000 personnes. Six ou sept jours avant le départ, tous les garçons au-dessous de 15 ans avaient été assassinés.
Des persécutions, accompagnées d'horribles tortures, ont eu lieu dans le village arménien de Baghtcbédjik ou Bardizag (2.000 familles), à Ovadjik (600 familles), à Arslanbeg (600 familles), à Dongueul (65 familles), à Sabandja (1.000 familles), à Ismidt, etc.. Les habitants de Kurd-Bélené (6.000 à 7.000 familles), ont été expulsés.
A Arabkir, la population arménienne a été convertie à l'islamisme, après que 2.000 hommes eussent été massacrés.