En 1894, les Sassouniotes s'opposent aux Kurdes venus les rançonner pour la énième fois. Le sultan Abdul Hamid donne alors «l'ordre de frapper les Arméniens du Sassoun». Les massacres réalisés par les militaires et para-militaires ensanglantent le Sassoun et ruinent la région. |
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Fin septembree 1895, Constantinople. Répression sanglante d'une manifestion arménienne de soutien aux Arméniens d'Anatolie. Cambon, ambassadeur français, écrit alors : "Tout individu soupçonné d'être Arménien est appréhendé et maltraité" Moins d'un an plus tard, suite à la prise de la Banque ottomane, les Arméniens de la ville subiront des pogroms plus terribles, sous les yeux des ambassadeurs étrangers. M.de la Boulinière : "Une véritable chasse à l'Arménien s'organisait ; ceux qui avaient l'imprudence de se montrer ou de sortir pour fuir dans des lieux plus sûrs, étaient immédiatement tués à coups de gourdins, de barres de fer ou de poignards (..) Une série de faits prouve jusqu'à l'évidence que c'est le sultan lui-même qui arme les bras de ces assommeurs" |
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Ce carnage s'est accompli absolument sans aucune provocation de la part des Arméniens, mais il était préparé et exécuté conformément à un programme, de sorte que les magasins des Grecs, des catholiques et des Turcs sont restés aussi indemnes que leurs propriétaires présents; par contre, tous les Arméniens qui n'ont pas réussi à échapper des rues barrées ou à se cacher ont été fusillés ou poignardés sans merci. Zagorski, Consul général d'Autriche-Hongrie à Trébizonde, . Rapport, daté du 10 octobre 1895 |
Le massacre des Arméniens de Trébizonde, en octobre 1895 : |
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Beaucoup d'enfants ont perdu leurs parents durant les massacres . |
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Caricature d'Abdul Hamid II, dit le Sultan Rouge, ou encore le Grand Saigneur .
Ci-dessous, quelques-unes de ses victimes arméniennes, exécutées le 28 octobre 1898 : |