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Dr. Refik Saydam
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A la fin de l'Empire Ottoman, il a été:
Durant les premières années de la guerre, Ankara adopta une politique ouvertement anti minoritaire, notamment antisémite. Les théories raciales faisant reposer la nation sur la pureté du sang, furent publiquement défendues, y compris par les hauts dirigeants du pays. Certes la Turquie accueillit certains professeurs juifs ou allemands anti-nazis. (...) Mais cette politique généreuse se révéla très sélective pour ne concerner qu'une élite.(...). Sous la pression de Berlin, la Turquie refusa, malgré les demandes insistantes des autorités britanniques, pourtant prêtes à leur accorder le visa pour la Palestine, de recevoir les 780 juifs roumains qui avaient fui leur pays à bord du navire Struma. Elle opposa également une fin de non-recevoir aux demandes du capitaine d'accoster provisoirement dans un port turc. Après plusieurs mois d'errance en mer Noire, le bateau fut finalement coulé, avec les passagers à bord, par des sous-marins officiellement non identifiés (février 1942). Tout en présentant ses regrets le Premier Ministre turc Refik Saydam justifia la position de son gouvernement: "La Turquie ne peut devenir la patrie de ceux qui sont déclarés indésirables par les autres". [1] |