RHAC II ► Partie II. Témoignages sur les camps de concentration de Syrie et de Mésopotamie ►
Témoignages sur Deir-Zor, Marat, Souvar et Cheddadiyé
Sevkkar était marié et avait deux garçons, une fille, une mère et deux frères. Lorsque des convois de déportés devaient être expédiés, il nous réconfortait en disant: «Tant que je suis en vie, n’ayez pas peur, je vous sauverai». Finalement, à force de fréquenter les déportés, il a à son tour attrapé le typhus et il en est mort.
D’après les dires du docteur Markarian, il y se trouvait près du /// de Deir-Zor, à l’extrémité de la ville, un bataillon de soldats-ouvriers qui avaient dit: «Nous, nous allons vers la mort, mais vous, faites votre possible pour vivre».
Esther Der-Hagopian, d’Husseïnik
* BNu/Fonds A. Andonian, Matériaux pour l’histoire du génocide, P.J.1/3, liasse 52, Deir-Zor, f°39.