GENOCIDE SCHOLARS ASSOCIATION
OFFICIALLY RECOGNIZES OTTOMAN GENOCIDES
AGAINST ARMENIANS, ASSYRIANS,GREEKS, OTHER CHRISTIANS
Issuing Organization: International
Association of Genocide Scholars (IAGS)
Date: December 26, 2007
The International Association of Genocide Scholars (IAGS) has voted
overwhelmingly to recognize the genocides inflicted on Assyrian, Greek,
Armenian and other Christian and religious minority populations of the
Ottoman Empire between 1914 and 1923.
The resolution passed with the support of over eighty percent of IAGS
members who voted. The resolution (full text below) declares that "it is the
conviction of the International Association of Genocide Scholars that the
Ottoman campaign against Christian minorities of the Empire between 1914 and
1923 constituted a genocide against Armenians, Assyrians, and Pontian and
Anatolian Greeks." It "calls upon the government of Turkey to acknowledge
the genocides against these populations, to issue a formal apology, and to
take prompt and meaningful steps toward restitution."
"This resolution," stated IAGS President Gregory Stanton. "is one more
repudiation by the world's leading genocide scholars of the Turkish
government's ninety year denial of the Ottoman Empire's genocides against
its Christian populations, including Assyrians, Greeks, and Armenians. The
history of these genocides is clear, and there is no more excuse for the
current Turkish government, which did not itself commit the crimes, to deny
the facts. The current German government has forthrightly acknowledged the
facts of the Holocaust. The Turkish government should learn from the German
government's exemplary acknowledgment of Germany's past, so that Turkey can
move forward to reconciliation with its neighbors."
The resolution noted that while activist and scholarly efforts have resulted
in widespread acceptance of the Armenian genocide, there has been "little
recognition of the qualitatively similar genocides against other Christian
minorities of the Ottoman Empire." Assyrians, along with Pontian and
Anatolian Greeks, were killed on a scale equivalent in per capita terms to
the catastrophe inflicted on the Armenian population of the empire -- and by
much the same methods, including mass executions, death marches, and
starvation. In 1997, the IAGS officially recognized the Armenian genocide.
The resolution stated that "the denial of
genocide is widely recognized as the final stage of genocide, enshrining
impunity for the perpetrators of genocide, and demonstrably paving the way
for future genocides." The Assyrian population of Iraq, for example, remains
highly vulnerable to genocidal attack. Since 2003, Iraqi Assyrians have been
exposed to severe persecution and massacres; it is believed that up to half
the Assyrian population has fled the country.
For further information, please contact:
Professor Gregory Stanton, IAGS President (IAGSPresident@aol.com)
Telephone: 1-703-448-0222
Resolution on genocides
committed by the Ottoman Empire
WHEREAS the denial of genocide is
widely recognized as the final stage of genocide, enshrining impunity for
the perpetrators of genocide, and demonstrably paving the way for future
genocides;
WHEREAS the Ottoman genocide against minority populations during and
following the First World War is usually depicted as a genocide against
Armenians alone, with little recognition of the qualitatively similar
genocides against other Christian minorities of the Ottoman Empire;
BE IT RESOLVED that it is the conviction of the International Association of
Genocide Scholars that the Ottoman campaign against Christian minorities of
the Empire between 1914 and 1923 constituted a genocide against Armenians,
Assyrians, and Pontian and Anatolian Greeks.
BE IT FURTHER RESOLVED that the Association calls upon the government of
Turkey to acknowledge the genocides against these populations, to issue a
formal apology, and to take prompt and meaningful steps toward restitution. |
L'ASSOCIATION DES CHERCHEURS SUR LE GÉNOCIDE RECONNAÎT
OFFICIELLEMENT LES GÉNOCIDES OTTOMANS CONTRE LES ARMÉNIENS, LES
ASSYRIENS, LES GRECS, LES AUTRES CHRÉTIENS
Communiqué de l'International Association of Genocide
Scholars [IAGS, Association Internationale des Chercheurs
sur le Génocide] 26 décembre 2007
L'Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (IAGS)
a voté massivement pour reconnaître les génocides commis sur les
populations Assyrienne, Grecque, Arménienne et sur celles
d'autres minorités chrétiennes et religieuses, par l'Empire
ottoman, entre 1914 et 1923.
La résolution a été adoptée, soutenue par plus de quatre vingt
pour cent des membres de l'IAGS qui se sont exprimés. La
résolution (dont le texte est indiqué ci-dessous) déclare que
" c'est la conviction de l'Association Internationale des
Chercheurs sur le Génocide que la campagne ottomane contre les
minorités chrétiennes de l'Empire entre 1914 et 1923 constitue
un génocide contre les Arméniens, les Assyriens, et les Grecs
pontiques et anatoliens ". Elle " appelle le gouvernement de
Turquie à reconnaître les génocides contre ces populations, à
présenter ses excuses officielles, et prendre des mesures de
restitution promptes et concrètes ".
" Cette résolution ", a déclaré Gregory Stanton, président de l'IAGS,
" est un rejet de plus, par les principaux chercheurs mondiaux,
de la négation pendant quatre vingt dix ans des génocides de
l'Empire ottoman contre ses populations chrétiennes – Assyriens,
Grecs et Arméniens. L'histoire de ces génocides est claire, et
il n'y a plus d'excuse pour le gouvernement turc actuel, qui n'a
pas lui-même commis les crimes, pour nier les faits. Le
gouvernement allemand actuel a reconnu sans ambiguïté la réalité
de l'Holocauste. Le gouvernement turc devrait s'inspirer de la
reconnaissance exemplaire par le gouvernement allemand du passé
de l'Allemagne, afin que la Turquie puisse progresser sur la
voie de la réconciliation avec ses voisins.
La résolution a noté, tandis que les travaux des militants et
chercheurs ont eu pour résultat un large consentement du
Génocide arménien, qu'il y a eu " peu de reconnaissance des
génocides qualitativement similaires contre d'autres minorités
chrétiennes de l'Empire ottoman ". Les Assyriens, à côté des
Grecs pontiques et anatoliens, ont été tués sur une échelle en
proportion équivalente à la catastrophe infligée à la population
arménienne de l'empire – et souvent par la même méthode, dont
les massacres, marches de la mort et famine. En 1997, l'IAGS a
reconnu officiellement le Génocide arménien.
La résolution a déclaré que " la négation d'un génocide est
largement reconnue comme le stade final d'un génocide,
consacrant l'impunité pour les auteurs du génocide, et ouvrant
manifestement la voie à des futurs génocides ". La population
assyrienne d'Irak, par exemple, reste très vulnérable aux
attaques génocidaires. Depuis 2003, les Assyriens irakiens ont
subi des graves persécutions et des massacres; la moitié de la
population assyrienne aurait fui le pays.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Professeur Gregory Stanton, Président de l'IAGS (IAGSPresident@aol.com)
Téléphone: 1 – 703-448-0222
Résolution
sur les génocides commis par l'Empire ottoman
ATTENDU que la négation du génocide est largement reconnue comme
le stade final d'un génocide, consacrant l'impunité pour les
auteurs du génocide, et ouvrant manifestement la voie à des
futurs génocides;
ATTENDU que le Génocide ottoman contre les populations des
minorités au cours et dans le prolongement de la Première Guerre
Mondiale, est habituellement décrit comme le génocide contre les
seuls Arméniens, avec peu de reconnaissance des génocides
qualitativement similaires contre d'autres minorités chrétiennes
de l'Empire ottoman;
IL EST RÉSOLU que la conviction de l'Association Internationale
des Chercheurs sur le Génocide est que la campagne ottomane
contre les minorités chrétiennes de l'Empire entre 1914 et 1923
a constitué un génocide contre les Arméniens, les Assyriens, et
les Grecs pontiques et anatoliens.
IL EST DE PLUS RÉSOLU que l'Association appelle le gouvernement
de Turquie à reconnaître les génocides contre ces populations, à
présenter ses excuses officielles, et prendre des mesures de
restitution promptes et concrètes
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