Mission d’étude sur les génocides et les crimes de masse

La ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Najat Vallaud-Belkacem, a nstallé en Octobre 2016 une mission d’étude sur les génocides et les crimes de masse, afin d’en “favoriser la compréhension“ et lutter contre le négationnisme et le révisionnisme. Ce travail a été confiée à l’historien Vincent Duclert, chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et inspecteur général de l’Éducation nationale.

Il prend la tête d’une équipe de 46 personnes, de douze nationalités différentes, aux profils variés : chercheurs en histoire, sociologie ou anthropologie, professeurs du secondaire et du supérieur, juristes, journalistes ou psychanalystes.

Cette équipe cosmopolite est chargée d’établir “un état des lieux de la recherche“ sur les génocides et les crimes de masse, afin d’en “favoriser la compréhension“ et d’envisager de “nouvelles formes de prévention“. Elle devra rendre ses conclusions d’ici un an.

Citant le philosophe Paul Ricoeur, Najat Vallaud-Belkacem a expliqué vouloir mener “une politique de la juste mémoire“. Dans une “période inédite, où le révisionnisme et le négationnisme sont des réalités qui prospèrent“, la ministre a insisté sur “l’exigence de transmission du passé“, au nom du “combat contre l’oubli“.

Pour Najat Vallaud-Belkacem, cette mission permettra notamment de “mieux former les professeurs pour aborder les sujets les plus sensibles qui soit“.

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