Ils sont l'honneur de la Turquie -
Si nous n'avons pas de haine contre son Peuple, c'est bien grâce à ces Femmes et ces Hommes.
Ils sauvent par leur courage  son honneur et sa conscience.

Yelda Özcan

Yelda Özcan a été la première en Turquie a déclarer publiquement que ce qui a été fait aux Arméniens en 1915 était un génocide. C'était en 1996, lorsque la chaîne de télévision turque " Kanal E" l'a invitée , avec Migirdiç Margosyan et Rifat Bali pour une table ronde diffusée en direct . Elle a dit que tous ceux qui nient le génocide arménien, qui prétendent qu'il n'y a pas de racisme et de discrimination contre les Arméniens et les Juifs en Turquie, mentaient.

Yelda fut l'un des fondateurs du Comité contre le racisme et la discrimination au siège d'Istanbul de l'Association des droits de l'homme en Turquie. Le Comité a été la première organisation à produire des brochures, à organiser des expositions, à publier sur les violations de droits des minorités en Turquie. Elle a également été l'un des initiateurs des " sit-in" "les Mères du Samedi" en place de Galatasaray à Istanbul, pour les personnes enlevées par la police et la garde militaire.

La Ligue des droits de l'homme en Allemagne lui a attribuée à Berlin ainsi qu'à l'une de ses collègues (*), la médaille "Carl-von-Ossietzky" au nom des " Mères du Samedi ". Là, dans son discours, Yelda Özcan a été la première en tant que Turque et musulmane à déclarer que les " personnes disparues " n'était pas les premières en Turquie, ajoutant que plus d'un million d'Arméniens avaient disparu des mains des autorités ottomanes pendant le génocide.

Déclaration importante car à cette époque la gauche turque n'était pas au courant du génocide arménien, sujet dont on ne parlait pas. Beaucoup de gens  à ce moment-là (qui allait pourtant devenir pro-arménien par la suite) l'ont traitée d'obsessionnelle , de maniaque.

Elle a également été la première à écrire sur le racisme caché des intellectuels turcs . Elle est l'auteur de " Azalırken ... Diyarbakır'da , Istanbul'da ...» ( Être « marginalisé à Diyarbakir, à Istanbul ... ), « Türk aydınlarında ırkçılık " ( le racisme des intellectuels turcs ) et " Hele bir gitsinler , DIYALOG Sonra " ( Oui , le dialogue, mais après ...) trois livres publiés par la maison d'édition Belge.

Sa critique acerbe contre les intellectuels turcs pour avoir omis de révéler les vérités historiques a abouti à son isolement et elle a commencé à avoir des difficultés à trouver un emploi (elle était journaliste de profession). Les conditions empirait et elle a dû trouver l'asile politique en Allemagne ( après avoir été arrêté pour une fausse infraction et torturée). Elle vit aujourd'hui à Berlin.

Elle a accompli un travail de pionnière . . . - un travail qui nous a guidés pour en apprendre davantage au sujet de la vérité historique nous a déclaré Ayse Gunaysu..

(*) Nimet Tanrıkulu. est Kurde, militante des Droits de l'Homme. Emprisonnée dans les années 1980 où elle subit de terribles tortures.  Elle est toujours très active dans la défense des doits du Peuple Kurde.

Ayché Nour Zarakolu

Éditrice turque décédée le 28 janvier 2002 à l’âge de 56 ans.
Emprisonnée et torturée en 1984 puis en 1994 et 1996 pour sa défense des minorités.
Après avoir achevé ses études de sociologie, elle quitta l’Université pour fonder sa maison d’édition qu’elle nomma les Editions de la Documentation Internationale (Belgué Uluslararasi Yayincilik).
Avec son mari Ragip Zarakolu, elle fut cofondatrice de l’Association des Droits de l’Homme de Turquie ; elle lutta pour l’établissement dans son pays de la vérité sur le traitement des minorités dans le passé comme pour la protection des Kurdes persécutés durant la « sale guerre » qui ensanglanta l’Est de l’Anatolie durant les années 1984-1998.


Ayşe Günaysu

J’ai appris l’existence du génocide arménien, très tardivement. J’ai honte d’être de ce pays qui est la République de Turquie. »

« C’est l’État lui-même qui est à l’origine de ce négationnisme. Et c’est cela qui fait perdre à la population ses capacités de réflexions et aussi de visibilité. Ces mensonges sont un rideau de brouillard. Aujourd’hui ce rideau commence doucement à se lever.

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Hasan Cemal

Hassan Cemal est le petit fils de Cemal Paşa membre du Comité Union et Progrès depuis son origine membre du triumvirat qui dirigeait l'Empire ottoman pendant la 1ère guerre mondiale avec Talât Paşa et Enver Paşa.

Nous devons accepter cette douleur. Nous devons en prendre conscience et la respecter. Sinon nous, les Turcs, n'irons jamais plus loin dans notre réflexion.

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Ragip Zarakolu

Erol Özkoray

Écrivain, politologue et conseiller en communication politique, Erol Özköray est né à Istanbul. Il fait ses études universitaires à Paris. Il a été correspondant en Turquie de l'AFP et du journal espagnol "El Pais". Il est le fondateur et rédacteur en chef de la revue trimestrielle "Idea Politika."
Dans plusieurs articles, le journaliste analyse le rôle que joue l’armée turque au sein des institutions bloquant ainsi la démocratisation de la Turquie.


Fethiye Çetin

Eren Keskin

Avocate de profession Eren Keskin milite pour les droits de l’homme en Turquie. Elle a été à plusieurs reprises menacée, agressée, harcelée et arrêtée par les autorités turques. Elle a fait l’objet de nombreuses poursuites en liaison avec ses activités de défense des droits de l’homme. Elle a reçu en 2004 le Prix de la Paix d’Aix-la-Chapelle « pour ses courageux efforts et activités en faveur des droits de l’homme ». En 2005 lui a été décerné le Prix Theodor Haecker, à Esslingen, pour le Courage civique et la sincérité politique.


Ishak Alaton

“La demande de pardon, à mon avis, est secondaire. Ce qui importe le plus et d’abord, ce sur quoi il faudrait insister, c’est sur le courage nécessaire à cette société pour affronter les pêchés de son passé. Je n’ai aucune honte à dire ceci : on nous a instillé cette crainte, nous avons eu peur tout au long de notre vie. Notre système de pouvoir a été fondé sur la crainte. Nous devons changer cela. La seule façon est de faire face à notre passé“.

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Ali Ertem
 

Ahmet Altan
Baskin Oran

Volkan Vural

 

 

 

 

 

 

 

 


Taner Akçam

Taner Akçam, sociologue et historien turc, professeur au centre d'Etudes de l'Holocauste et des génocides à l'Université Clarke (Massachussets) aux Etats-Unis. Il est l'un des tous premiers, si ce n'est le premier en Turquie, à avoir abordé frontalement la question du génocide de 1915. Auteur d'"Un acte honteux : Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque" qui lui a valu de nombreuses menaces en Turquie.


Roni Margulies

 

 

 

 

 

 

 

 


Sait Çetinoglu

Révéler la vérité sur 1915 revient à décrypter les secrets de la fondation de la république de Turquie

Chercheur turc ; a publié
“Liste des organisateurs du génocide arménien: Exterminateurs et musulmans vertueux »

 

 

 

 
Amberin Zaman
Fuat Dündar

Historien turc travaillant aujourd’hui aux États-Unis, Fuat Dündar nous aide à comprendre comment a été décidée et exécutée la déportation des Arméniens en 1915. Conduisant au massacre.

Osman Kavala Dogan Akhanli  

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